
La pensée de Jean d'Ormesson pourrait être résumée par ces phrases prononcées à plusieurs reprises sur les plateaux de télévision et de radio.
Il intègre l'Ecole normale supérieure, devient agrégé de philosophie, écrit son premier roman en 1956 à l'âge de 31 ans (L'amour est un plaisir), entre en 1973 à 48 ans à l'Académie française, devient directeur du Figaro en 1974, puis prend un poste à l'UNESCO qui l'envoie en mission dans le monde entier. Homme de lettre pendant 60 ans, il écrit une cinquantaine de livres. Ses oeuvres entrent dans La Pléiade en 2015, de son vivant.
Il aime la littérature, les livres, mais il se dit souvent : "à quoi bon ?"
Jean d'Ormesson fait un grand travail sur lui-même. Il est naturel.
Homme d'esprit, Jean d'Ormesson pratique l'auto-dérision.
Jean d'Ormesson donne le goût du bonheur que chacun recherche et auquel il a légitimement droit. Le bonheur, au-dessus de l'amour pour soi, est d'aider "les autres" grâce à "la charité chrétienne, la compassion bouddhiste ou encore la solidarité communiste".
A l'auteur de "Au revoir et merci", son premier succès populaire en 1966, le Président de la République prévoit de rendre le vendredi 8 décembre aux Invalides un hommage national. Malicieux, Jean d'Ormesson aimait à dire que son plus grand regret serait de ne pas pouvoir assister à ses funérailles.
L'une de ses plus grandes contributions est d'avoir rendu des gens heureux. En revanche, il ne pense pas que l'on se souviendra de lui dans 10 000 ans.