Le but affiché des neuf invitées, reçues au Ministère de la justice par Michèle Alliot-Marie, au Ministère de la famille, à l'Institut du Monde Arabe par Dominique Baudis, n'est pas de reproduire le modèle français mais de l'étudier. Avec un objectif : pouvoir s'en inspirer pour conjuguer harmonieusement vie moderne et traditions en Arabie Saoudite. C'est du moins l'avis de Aziza Al Mana’a, professeur de pédagogie à l’Université du Roi Saoud , fils de Abdelaziz Al Saoud, fondateur de la dynastie Saoudienne.

Selon Lama al Suleymane, le rôle actif que jouent les femmes prendra du temps. Elle assure qu’elles avancent lentement mais sûrement.
Quant à Bassmat Al Omeir, directrice d'un centre d'affaires, elle préfère faire parler les chiffres jusque là inconnus : 56 % des femmes saoudiennes sont scolarisées et 14 % d'entre elles trouvent un emploi dans le domaine de l'éducation et de la santé. D’autres secteurs vont bientôt leur ouvrir leurs portes.

L'actualité s'est bien évidemment invitée dans le débat. Une fois de plus, elle démontre que l’Islam reste méconnu et que la peur de l'autre est réciproque. Un scénario que dénonce les neuf saoudiennes.