La manifestation visant à dénoncer le manque de moyens dans les prisons devait se rassembler devant l'Hôtel de Ville de Paris. Un vendeur espérait faire recette et libérer les sandwichs dans l'estomac des manifestants.
Hélas pour lui, les surveillants de prison et autres personnels pénitentiaires ont été contraints de renoncer à l'Esplanade de la Libération. Et les sandwichs sont restés prisonniers dans les réserves métalliques du marchand ambulant.


L'administration pénitentiaire a quant à elle lancé une vaste campagne d'affichage de recrutement dans les rues de Paris. Dans la situation de chômage actuel, il est paradoxal que la fonction publique ait des difficultés à pourvoir des emplois. Il est vrai que les conditions de travail dans cette administration particulière sont de plus en plus difficiles. Les syndicats pointent la non revalorisation des salaires depuis 10 ans, les questions d'hygiène et de sécurité dans les maisons d'arrêt. Les manifestants, dont certains portent des tenues de travail, espèrent que la Garde des Sceaux Ministre de la Justice sera à leur écoute.

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• Jean Moulin et Paris, ville compagnon de la Libération.