"Nous avons été profondément blessés", explique Marek Halter, aux côtés de son épouse Clara Halter. "Elle nous traite de menteur (...) elle nous dit que nous sommes en train de galvauder le mot paix, c'est un peu dur (...) nous défendons l'idée de la paix (...) et tout cela serait à notre seul profit !"
"Vous savez, explique au président du tribunal l'écrivain Marek Halter, Guy de Maupassant détestait la tour Eiffel, il faisait des manifestations contre elle, mais il n'a jamais insulté Gustave Eiffel". "Pour ce mur (...) il n'est pas pérennisé, mais il n'est pas illégal". Le Mur de la Paix, installé provisoirement pour 4 mois lors des festivités pour le passage à l'an 2000 est finalement resté sur place. En 2010, la Mairie de Paris accorde une autorisation provisoire de 3 ans : "il est important de dire aux hommes politiques que quand ils parlent, ils s'engagent" demande Marek Halter.
Pour l'avocat des parties civiles, Maître Richard Malka, "le maire UMP du 7e arrondissement a décidé de faire du démontage du Mur le grand combat de sa mandature". Il pointe "l'incroyable activisme de Madame Dati (...) à chaque fois, elle dit j'ai le soutien du ministre de la Culture. Mais c'est faux ! Alors qui ment ? Qui occulte la vérité ?"
L'avocat de la défense critique le commerce fait autour du Mur de la Paix : il cite des objets d'une marque française connue, Christofle, qui a lancé une collection intitulée "Paix" en référence au Mur de la Paix. Comme le bracelet "Paix" et le marque-pages "Paix" en métal argenté, déclinant dans plusieurs langues et alphabets le mot Paix, les créations de Clara Halter font suite à la naissance du Mur de la Paix à Paris.
Pour l'avocat des parties civiles, Richard Malka, "c'est obscène" de parler de "profit". Marek Halter "est obligé d'écrire des livres pour payer les réparations du mur (...) 27.000 euros de sa poche".

Articles :
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