Dès 1791, ce Vénézuélien prend une part active à la révolution française, durant laquelle il se lie d’amitié avec les Girondins.
En 1792, Francisco de Mirando participe en tant que général de l’armée révolutionnaire aux batailles de Valmy et Neerwinden, sous les ordres du général Dumouriez.
Arrêté en avril 1793 et accusé de conspirer contre la république, il assume lui-même sa défense. Son éloquence est telle qu’il est déclaré innocent. Mais la campagne de Marat et des Jacobins contre lui se poursuit et en juillet 1793, il est de nouveau arrêté. Il accuse en plein tribunal le Comité de salut public de tyrannie. Le gouvernement révolutionnaire ne sait que faire de cet encombrant personnage. Il reste emprisonné jusqu'en 1795.
Convaincu que la direction prise par la révolution n’est pas la bonne, il conspire avec les royalistes modérés. Arrêté une nouvelle fois, il reçoit un ordre d’expulsion du pays et décide d’entrer dans la clandestinité. Il reçoit des autorités la permission de rester en France et participe à une autre conjuration monarchiste en septembre 1797. La police reçoit l’ordre de l’arrêter et il entre de nouveau dans la clandestinité.
En janvier 1798, ayant perdu toute illusion quant à la France et sa révolution, il s’embarque pour l’Angleterre.
