Robespierre est devenu membre du Comité de Salut Public en 1793. Il dirige en despote. Il participe de manière déterminante à l’instauration des lois d’exception, à la répression y compris parmi les révolutionnaires. Il a une écrasante responsabilité dans ce que l’Histoire retient comme étant « la Terreur ».
Le 26 juillet
Robespierre propose le « remède à ce mal » : il s’agit de « punir », « renouveler », « épurer », « écraser ».
Un député, Charlier, l’interpelle : « Quand on se vante d’avoir le courage de la vertu, il faut avoir celui de la vérité. Nommez tous ceux que vous accusez ! » Robespierre se dérobe.
Le 27 juillet
Le 27 juillet 1794, 9 Thermidor An II, Saint Just, révolutionnaire, ouvre la séance de la Convention. Chacun sait qu’il va soutenir Robespierre, que des arrestations de députés sont proches. Mais des réactions fusent. Saint Just est interrompu. Des députés demandent la parole pour des motions d’ordre (de procédure).
Billaut-Varennes sonne la charge contre « l’incorruptible » : « On voulait détruire, mutiler la Convention. (…) Il est infâme de parler de Justice et de Vertu quand on les brave ».
Robespierre s’élance à la Tribune sous les cris « A bas le tyran ! A bas ! A bas ! »
Il réclame en vain la parole.
La Convention est en effervescence.
Des députés interviennent.
Tallien déclame :
Robespierre à la Tribune répond « C’est faux. »
Il est interrompu.
Sa voix décline.
Garnier s’exclame « Le sang de Danton l’étouffe ».
Louchet porte l’estocade : « Je demande le décret d’arrestation conte Robespierre (les applaudissements d’abord isolés s’intensifient dans toute la salle des séances) Ma motion est appuyée : aux voix l’arrestation ! »
Le président de séance la met aux voix, elle est adoptée.
Les députés sont debout : « Vive la Liberté ! Vive la République ! »
Robespierre murmure : « La République, elle est perdue ; les brigands triomphent. »
D’autres décrets d’arrestation sont proposés et rapidement votés. En tout, cinq députés sont concernés mais aussi le président du tribunal révolutionnaire, les quatre chefs de la Garde nationale de Paris et d’autres encore au sein de la Garde et de l’armée. A cinq heures de l’après-midi, les gendarmes les arrêtent. Mais ils sont ensuite libérés par leurs partisans et portés en triomphe à l’hôtel de ville où ils entreprennent d’organiser une insurrection et de former un gouvernement provisoire.
A la Convention, on multiplie les ordres d’arrestation et on prend les mesures urgentes :
Le député Barras et ses soutiens se rendent place de la convention (place de l’Hôtel de Ville). Des troupes se rallient. Ils prennent le bâtiment. Robespierre est blessé à la mâchoire. Est-ce le tir d’un gendarme ou une tentative de suicide, les versions divergent. Il est arrêté avec ses complices.
Le 28 juillet, les têtes tombent
La Révolution se poursuit sous d’autres formes.
Un vent d’apaisement balaye la France. Elle vient d’échapper à la guerre civile généralisée.
La Terreur est terminée.
- Le Maire de Paris ne connaît pas la rue Thiers.
- Une guillotine à l’Hôtel Drouot.
Paris Tribune vous livre en plusieurs articles des débats d’une haute qualité où l’Histoire a hésité sur le cours à venir de la Révolution :
- Partie 1 : La Terreur sous la Révolution aurait-elle pu être évitée ?
- Partie 2 : La Terreur sous la Révolution aurait-elle pu être évitée ?
- Partie 3 : La Terreur sous la Révolution aurait-elle pu être évitée ?
- Partie 4 : La Terreur sous la Révolution aurait-elle pu être évitée ?
- Partie 5 : La Terreur sous la Révolution aurait-elle pu être évitée ?
- Partie 6 : La Terreur sous la Révolution aurait-elle pu être évitée ?
- Partie 7 : La Terreur sous la Révolution aurait-elle pu être évitée ?
- Partie 8 : La Terreur sous la Révolution aurait-elle pu être évitée ?
- Partie 9 - dernière partie : La Terreur sous la Révolution aurait-elle pu être évitée ?
- La Révolution s’emballe.
- La Révolution s’emballe - Partie 2.
- La Révolution s’emballe - Partie 3.
- La Révolution s’emballe - Partie 4.
- La Révolution s’emballe - Partie 5.
- La Révolution s’emballe - Partie 6.