
Le cas NKM
Après son échec, François Fillon renonce à la politique et Nathalie Kosciusko-Morizet est certaine d'être élue député de Paris puisque c'est une circonscription acquise aux candidats LR en tant que formation de droite. La population de cette circonscription est à forte majorité conservatrice.
Mais NKM a un profil marginal au sein de LR, à la fois écologiste et sociale-démocrate et non conformiste sur les réformes de société. Elle tend la main au gouvernement mis en place par Emmanuel Macron. Nathalie Kosciusko-Morizet devait affronter Pascal Cherki, elle a déserté la circonscription de Pascal Cherki et le 14e arrondissement où elle a été candidate en 2014, sèchement battue en réalisant 33,1 % des suffrages exprimés au premier tour (15 717 voix) et 46,9 % au second tour (23 482 voix).
A la primaire de la droite et du centre, elle a obtenu 4,4 % des suffrages exprimés à Paris (11 402 voix) en tant que chef de l'opposition municipale.
Jean-Pierre Lecoq tente un habile coup politique
S'il n'a pas formé un ticket avec Rachida Dati, maire du 7e arrondissement, ce qui lui aurait assuré d'avoir toutes les chances de l'emporter, son suppléant se nomme en revanche Guillaume Nadd-Mitterrand, professionnel de l'immobilier.
Particularité des deux candidats politiques ennemis, Jean-Pierre Lecoq et Nathalie Kosciusko-Morizet, à la lumière de leur parcours respectif : ils ont toujours eu de la chance et ont toujours su saisir les opportunités. Le 11 juin 2017 pour le premier tour des élections législatives, les électeurs trancheront.
Si Jean-Pierre Lecoq réussit son pari, la Mairie de Paris peut être dans sa ligne de mire.
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