La Mairie de Paris met en place un dispositif autour de la tombe de Jacques Chirac : les Inspecteurs de Sécurité de la Ville de Paris (ISVP) de la Direction de la prévention, de la sécurité et de la protection (DPSP) des 6e et 14e arrondissements sont déployés autour de la sépulture de 8h à 18h "pour canaliser le public venu se recueillir et signer le livre d’or" sous un barnum installé dans le cimetière.

Le 30 septembre 2019 en début d'après-midi, une poignée de proches de Jacques Chirac avait assisté à la cérémonie d'inhumation. Seule une trentaine de participants étaient présents sur les lieux, la presse et le public n'ayant pas été admis dans le cimetière fermé pour l'occasion. Le public avait néanmoins pu signer le livre de condoléances mis à sa disposition sur le terre-plein central du boulevard Edgar Quinet jusqu'à la fin de l'après-midi.

Depuis le mardi 1er octobre 2019, et "jusqu’à nouvel ordre", le public peut venir se recueillir sous la surveillance des Inspecteurs de Sécurité de la Ville de Paris.

Pour "canaliser le public" autour de la tombe du Président de la République mais aussi Maire de Paris, la Mairie de Paris met les moyens humains avec la réquisition des Inspecteurs de la Ville de Paris au cimetière du Montparnasse, et non plus momentanément pour "la lutte contre les incivilités", un dispositif dans lequel ils jouent un grand rôle ainsi que leurs missions et leur statut l'indiquent. ​Il n'a pas été possible de savoir si l'Etat participe à ce dispositif, en moyens humains ou financier.
 

Dans l’exercice de leurs missions, sous réserve d’avoir reçu une formation et obtenu au préalable une habilitation, les ISVP sont autorisés à utiliser des armes pour défendre et se défendre : un bâton de défense ainsi qu'un aérosol lacrymogène.

Assermentés suite à une prestation de serment devant le Tribunal de Grande Instance, les ISVP sont agréés « agents de la Ville de Paris chargés d’un service de police », leur permettant de constater par procès-verbal les contraventions aux arrêtés de police du maire de Paris, aux permis de stationnement sur la voie publique ainsi que les contraventions mentionnées au livre VI du code pénal. A ce titre, ils ne peuvent verbaliser que les infractions dont ils sont les témoins directs, en prenant le ou les auteurs sur le fait. Ils peuvent alors procéder aux relevés d’identité, aux palpations en cas de flagrant délit, ou encore aux inspections des bagages à main dans le cadre de manifestations culturelles, festives ou sportives. 

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